Malawi




09/05/2014 : Lilongwe
Nous passons la nuit à Lilongwe au Mabuya camp. Celui ci est avant tout un backpacker. La soirée est très bruyante, nous déplacerons le Def pour plus de tranquillité.

Le monster burger, on profite d'avoir fait les courses. Son odeur allèche les chiens du camping


10/05, 11/05 et 12/05 : Cape Maclear- Lake Malawi
Nous arrivons à Cape Maclear aux alentours de midi. Nous visitons d'abord le Fat Monkeys mais ce camp nous semble bruyant. Lors de notre hésitation, nous voyons arrivés le couple de Sud Af que nous avions croisé en Zambie. Ils viennent ici pour déjeuner mais se sont installés dans un autre camp plus calme qu'ils nous conseillent. Nous nous rendons donc au Chembe Eagle's Nest, plus cher mais excentré par rapport au village et ici nous campons sur la plage.
Le soir venu, nos deux Sud Af nous invitent à manger. Alison nous a préparé des pates à la bolognaise que nous accompagnerons d'une bouteille de vin rouge (Merlot 2012) que nous avions acheté lors de nos dernières courses. On se régale en discutant Afrique, nous avons passé une très bonne soirée.
Le lendemain matin, ils nous quittent pour poursuivre leur route vers la Tanzanie pendant que nous embarquons sur un catamaran. Nous passons la journée à naviguer sur le Lake Malawi en seule compagnie du skipper. Nous profitons des eaux claires du lac pour faire nos premières séances de snorkeling en Afrique. Le lac est peuplé de cichlidés et il n'y a pas de crocos dans les alentours.
Aujourd'hui, nous passons la journée tranquille au camp. Au programme : lessive, mise à jour du blog et vérifications mécaniques du Def.











 
 






13/05/2014 : Cape Maclear - Zomba
Ce matin nous quittons Cape Maclear et les bords du lac pour rejoindre les montagnes du sud du Malawi. Nous arrivons à Zomba en début d'après midi. Cette ville étant l'ancienne capitale du Malawi à l'époque coloniale, nous sommes surpris de n'y trouver que de petits magasins et finalement une ville assez peu développée. L'ambiance ne nous fait pas rêver, les arbres centenaires qui bordent la route sont en train d'être abattus et les gens ne sont pas souriants. Beaucoup détournent le regard lorsque nous leur disons bonjour. Nous avons même le droit à un "give me money" sans aucune forme de politesse !
La carte indique une pisciculture qui fait camping. Nous nous y rendons dans l'espoir de pouvoir y passer une nuit tranquille mais aussi de manger un peu de truite faute d'avoir trouvé de la viande en ville. Pour le calme c'est gagné, nous sommes installés dans une clairière sous de grands pins au milieu des montagnes. Le paysage n'est pas sans rappeler celui du Morvan. Par contre, pour le  poisson, on s'en passera car l'activité a cessé. Il faudra aussi oublier la douche car la propreté des sanitaires est à revoir. La nuit est fraiche (7°) mais très calme.









14/05/2014 : Zomba - Mulanje
Debout de bonne heure, au programme une ballade guidée de 3h sur le plateau de Zomba. Pourquoi guidée ? Car au camping, on nous dit que ca n'est pas sur de se promener seuls. Keton, notre guide, a un certain âge et de vielles savates aux pieds mais cela ne l'empêche pas de maintenir un rythme soutenu.
Il est intéressant et connait très bien sa région, il nous explique la plantation des pins et leur utilité. Les branches pour le bois de chauffage et les troncs pour les constructions. Ils nous raconte aussi le quotidien des forçats du bois de chauffage. Le matin, ils montent sur le plateau à vélo, passent la journée dans les bois en grimpant dans les arbres sans aucune assurance et redescendent le soir venu en marchant à coté de leur vélo surchargé en essayant qu'il ne prenne pas trop de vitesse.
Tous les noms des différents points d'intérêt sont à consonance anglophone. Nous passons par la Williams falls, belle cascade à plusieurs étages puis Emperor's View et Queen's View. Ces deux points de vue auraient du nous offrir une vue imprenable sur Zomba et le Mont Mulanje mais ce matin, les nuages en ont décidé autrement. Sur le chemin, Keton s'arrête et ramasse quelques cailloux en sortant son lance pierres. Nous lui demandons si c'est pour les singes, il nous répond que non, qu'il y a deux zones fréquentées par des mauvais gars de Zomba sur notre parcours et que nous rentrons dans la première. Nous gardons notre bombe au poivre à portée de la main mais heureusement la ballade se déroule sans encombre.
De retour au camping à 10h, nous décidons de reprendre notre route pour Mulanje. La route est sans intérêt jusqu'à ce qu'elle se transforme en piste et nous offre une vue sur le Mont Mulanje. Nous arrivons au petit village de Likhubula où il y a un camp à l'entrée du parc. Cependant, il n'y a aucune indication et lorsqu'on s'arrête hésitants, une horde d'habitants nous propose leur service de guide ou de nous vendre l'info de la direction que nous cherchons. N'acceptant pas le marchandage pour une direction, nous décidons de nous rendre dans la ville de Mulanje pour y trouver un autre camp. Dans celle ci, seul le club de golf propose un camping mais celui ci est à 12$/pers pour dormir sur un parking avec des toilettes insalubres. Nous trouvons un hôtel qui acceptent que nous campions dans leur arrière cours mais cela n'est pas très engageant. Nous décidons donc de retenter notre chance à Likhubula en gardant cette solution de secours. De retour à Likhubula, nous parvenons, non sans mal, à obtenir la direction du camp. Une horde de prétendus guides courent après le Def jusqu'à ce que nous nous stationnons dans le camp. Il faudra prétendre d'un handicap nous empêchant de marcher pour qu'ils acceptent enfin de partir. Le camp est enfin tranquille et agréable. Un peu plus tard, le jeune qui avait accepté de nous donner la direction du camp gratuitement, viens nous proposer ses services de guide. Il nous propose une ballade d'une heure et demi menant à des chutes pour 25$ (salaire moyen du Malawi : 27$/mois). Après discussion, nous nous mettons d'accord sur sa ballade plus la visite de plantations de thé de la vallée pour 7$ mais il veut que nous le payions en avance afin qu'il puisse s'acheter un petit déjeuner pour le lendemain. S'en est trop pour Nath, énervée et fatiguée de ces comportements elle veut tout annuler. Micka trouve un compromis en l'invitant à prendre le petit déjeuner avec nous. Nous le paierons à l'issue de la visite.










15/05/2014 : Mulanje - Blantyre
Debout 6h, le temps de ranger le Def avant de prendre le petit déjeuner avec notre guide à 6h30.
Allan est un étudiant en secondaire mais pour payer son école privée, il doit faire des petits boulots. Il est calme mais pas très causant, il répond souvent aux questions par oui ou par non, du coup la conversation a parfois des airs d'interrogatoire. Nous aurions apprécié qu'ils développe un peu. En chemin, Micka continue d'essayer la discussion :
- Que veux tu faire comme métier plus tard ?
- J'aimerais être mécanicien
- moi j'ai commencé comme ca.
- ...
- As tu des frères et sœurs ?
- oui
- Combien ?
- 2 frères et 4 sœurs
- moi j'ai une grande sœur et un petit frère
- ....
- Est ce difficile pour les étudiants de trouver l'argent pour financer l'école ?
- oui
- Y a -t-il des associations qui vous aident à financer ?
- non
-  Pourquoi ne pas en créer une avec tes copains ? Vous pourriez proposer de petits services comme guider les touristes ou laver les voitures. L'argent que vous gagneriez permettrait d'aider les étudiants.
- C'est compliqué, je ne suis pas capable de faire ca.
- Vous pourriez demander de l'aide à vos professeurs ?
- C'est trop compliqué
....
Nous arrivons à la cascade, celle ci se jette dans une grande piscine naturelle mais l'eau est bien trop froide pour s'y baigner. Nous y restons quelques minutes à profiter de l'endroit avant de redescendre.
De retour au camp, après un verre d'eau et quelques cacahuètes, nous voila partis tous les 3 à bord du Déf pour la visite des plantations de thé. Nous nous apercevons rapidement qu'il n'a rien à nous expliquer sur le thé, qu'il connait simplement quelques points de vue sur les plantations.
A l'issue de la matinée, nous le déposons devant son école car il profite de cet argent pour payer ses frais de scolarité. Un fois devant son école, il parait plus libéré. Nous discutons un peu et échangeons nos adresses mail. Nous aurions préféré l'avoir ainsi dès le début.
Nous prenons la direction de Blantyre. Arrivés à cette ville, nous devons faire le plein, les retraits aux distributeurs sont limités à 40 000 MW soit 76 €, le gasoil à 1.60€/litre et les stations services n'acceptent pas la carte bleue, équation compliquée.
Nous passerons la nuit dans un backpacker (Doogles) où nous avons négocier de pouvoir dormir sur le parking. A la nuit tombée, la musique commence. Comment allons nous faire pour dormir ? Finalement l'orchestre joue du jazz et un peu de rock à un niveau sonore tout à fait acceptable.












16/05, 17/05 : Senga Bay
Nous quittons Blantyre et son hyperactivité pour nous diriger vers Senga Bay, notre prochaine étape.
Sur la route, nous observons toujours autant de drapeaux de couleurs différentes (orange, jaune, bleu). Ceux ci représentent les différents partis politiques. En effet, le 20/05 se tiendront les élections présidentielles. Fait remarquable, le président actuel est une femme !
Nous avons aussi le droit à de nombreux barrages de police où nous nous faisons arrêter pratiquement à chaque fois pour contrôler notre permis et notre assurance (yellow card). La plupart restent professionnels mais à l'un d'entre eux, le policier veut nous mettre un PV pour absence d'auto collants réfléchissants sur la voiture. En effet, depuis le Zimbabwe, les véhicules sont équipés de bandes réfléchissantes à l'avant et à l'arrière. Commence donc notre argumentaire pour éviter le PV. Nous lui montrons que le Def est équipé de cata diodes (réflecteurs) d'origine à l'arrière et qu'à l'avant, les plaques françaises sont déjà rétro réfléchissantes. Il maintient le fait que nous ne sommes pas en règle mais l'amende passe de 4 000 à 3 000 Kwachas. Puis devant notre patience et notre refus de payer, celle ci passe à 2 000. Un quart d'heure plus tard, il nous rend notre carte jaune et nous laisse repartir sans n'avoir rien payé.  Un peu plus loin sur la route, encore un autre barrage, ici le policier n'en a que faire de nos papiers, tout ce qui l'intéresse c'est que nous lui donnions de l'argent pour s'acheter un fanta. Forcément, nous refusons et détournons la conversation. Après une ultime tentative, bredouille et déçu, il nous laisse reprendre notre route.
Nous arrivons enfin à Senga Bay. Le camping que nous visons est situé en bordure du lac. Il faut donc traverser le village par des ruelles poussiéreuses de plus en plus étroites. Heureusement, le camp est bien indiqué par de petits smiley jaunes. A l'ouverture du portail, nous sommes surpris de déboucher sur un jardin verdoyant bien entretenu.
L'endroit est sympa, nous décidons donc d'y rester deux nuits.
Nous nous baladons sur la plage au milieu des bateaux de pêcheurs, ils s'affairent à préparer leurs filets pour la pèche de nuit. Les gens sont beaucoup plus souriants que dans le sud du pays. Attention juste aux photos de scènes de vie qui peuvent être payantes. En bons escrocs, nous en prendrons discrètement.
Nous profitons aussi de notre temps libre pour se rendre en canoë sur une petite ile afin d'y faire un peu de snorkelling. Surprise, au fond de l'eau, nous observons l'épave d'une vieille voiture. Mais comment est elle arrivée là, nous sommes à environ 700m du rivage ?
Micka peaufine enfin le parallélisme grâce à une grande ficelle que nous avons enfin trouvé à Blantyre.
Après le chambo (poisson) que nous avions acheté à un pêcheur à Cape Maclear, ce soir, nous allons au restau du camp pour gouter le butterfish et le catfish. Ce sont tous les 3 des poissons excellents. Nous nous sommes régalés mais le service est peu habituel pour nous. Loin d'être désagréable mais c'est le serveur qui vient nous chercher au camp lorsque notre assiette est prête. Il nous installe à une table et nous apporte rapidement nos plats sans nous proposer à boire. D'ailleurs, il n'y a pas de verre sur la table. Manque vite comblé lorsque nous lui demandons deux bières.

Jelica, la chienne du camping qui s'amuse avec son assiette en alu





Le parallélisme à l'africaine : on prend une ficelle qu'on fait passer, bien tendue, par les 4 roues. Elle doit toucher les 8 flancs (l'avant et l'arrière de chaque roue)





Merci Skype !!
 



La lune se lève et les pêcheurs s'affairent. Les petites lumières à l'horizon sont les lanternes qu'ils emportent sur leurs bateaux.



18/05, 19/05 et 20/05 : Ngala Beach Lodge

Ce matin nous reprenons la route vers le nord, notre destination est Ngala Beach Lodge, un camp trouvé par Nico et Mélo qui nous devancent d'une dizaine de jours. Aujourd'hui pas de contrôle de police sur la route, c'est dimanche, ils sont à l'église. Nous arrivons au camp à l'heure du déjeuner. L'endroit est tel que Nico et Mélo le décrivent : magnifique et paisible. Nous campons sur une herbe grasse en bordure d'une belle plage donnant sur le lac. Endroit idéal pour y passer quelques jours et y fêter notre deuxième anniversaire de mariage au restaurant. Nous y restons 3 nuits seuls. Seuls, pas tout à fait, en compagnie de grand dadet, un dannois très amical mais quelque peu pataud. En début de soirée, ce sont les singes qui nous rendent visite puis à la nuit tombée c'est le tour d'une chatte avec son petit qui savent y faire pour réclamer de la nourriture à Nath. Nous profitons du calme et d'être à la moitié de notre périple pour faire la révision du Déf (vidange, graissage et inversion des pneus avant avec ceux de secours).
Nous nous essayons aux crêpes avec le peu d'ustensiles que nous avons. C'est une réussite, c'est bon pour le moral, ça commence presque la frustration de ne pas avoir craqué devant le Roquefort à 15€ les 100g lors de nos dernières courses (Blantyre).
Le proprio possède un catamaran, il nous dit que si nous arrivons à le monter nous pourrons en faire gratuitement. Après deux heures de travail, il manque quelques pièces, le vent est fort et le proprio pas très confiant en son bateau, nous nous remettrons à la voile une autre fois.





Le colosse !!

Heureusement c'est une crème.



Comment décoller un pneu à l'africaine?

Par contre, pour le montage, c'est toujours savon et huile de coude.


Un super yaourt à la fraise... sans aucune trace de fraise.

Pour se rattraper, crêpe party !!

Haaa, ça rappelle la France!!





21/05/2014 : Nkhata Bay

Nous quittons Ngala Beach lodge, une très bonne adresse à retenir. L'endroit est agréable, le personnel sympa et nous avons même le droit à une remise : nous payons 6$/nuit/pers.
Nous prenons la direction de Nkhata Bay, le paysage n'est pas très varié jusqu'à ce que nous arrivions dans une foret d'hévéa (caoutchouc). C'est en fait une plantation, nous y rencontrons William, un vendeur de ballon, qui nous explique le procédé pour récupérer le latex. L'arbre est exploité à partir de ses 5 ans jusqu'à 50 ans puis coupé pour en replanter de nouveaux.
Le latex récupéré dans les petits godets est ensuite envoyé au Zimbabwe pour transformation.
William utilise les résidus séchés sur l'arbre pour en faire des ballons qu'il vend pour arrondir les fins de mois.
A Nkhata Bay, nous nous arrêtons au Camping Big Blue Star Backpacker. L'espace camping est tout petit mais nous sommes au bord de l'eau et internet est gratuit. Le personnel est jeune et accueillant, un peu l'esprit "Bob Marley" on nous y propose un peu d'herbe. Nous avons la compagnie d'un chien durant toute l'après midi. Il ne demande rien, il est juste là à l'ombre du Def. Nous nous apercevons rapidement qu'il a les parties génitales extrêmement enflées et qui saignent un peu. Nous ne pouvons pas faire grand chose de plus que de lui donner un antibiotique.










22/05/2014 : Nkhata Bay - Livingstonia
Nous ne revoyons pas notre copain chien le lendemain matin. Nous espérons que l'antibio lui aura fait du bien. Nous continuons notre route vers le nord en faisant une halte par Mzuzu pour faire des courses. Nous profitons de cette grande ville pour chercher les fameux autocollants réfléchissant pour le Def afin d'éviter les problèmes avec la police. De plus, nous nous rapprochons de la Tanzanie où les policiers sont réputés peu arrangeants. En attendant Micka dans la voiture, des petites filles viennent me (Nath) voir pour me dire bonjour. Elles repartent puis dans le retro je les vois revenir en hésitant. Elles arrivent enfin, et me disent "give me money, I'm hungry". Déçue de ce comportement me voilà partie à essayer de leur faire la morale. Mais je ne sais pas si elles ont compris que c'est agaçant.
Nous continuons notre route jusqu'aux abords de Livingstonia où un Tchèque rencontré au Big Blue Star nous avait vivement recommandé le Mushroom farm. Ce camping/backpacker se situe dans la montagne et offre une superbe vue sur le lac. Ce sont des jeunes qui sont propriétaires des lieux et qui ont aménagé le site sur les contreforts de la montagne. Chiens, chats, poules et canards leurs tiennent compagnie. Le lieu est atypique, l'aménagement super sympa, avec des toilettes et douches originales, et la vue des hamacs est simplement époustouflante.
Le soir nous avons encore de la compagnie. Nous attirons les chiens ! Ils doivent sentir que le notre nous manque. Il aura le droit à nos restes de Chambo et pâtes trop cuites ainsi que du yaourt fluo pour le dessert.



Vaste promesse électorale !


Moteur Nissan dans un Land.

Toilettes avec vue.



Hamac pour ceux qui n'ont pas le vertige


Ambiance disco pour la douche!

Ce soir c'est Chambo !


23/05/2014 : Livingstonia - Tukuyu (Tanzanie)
Après un petite visite du village de Livingstonia, nous repartons en pensant dormir à Karonga mais nous l'atteignons avant midi. En hésitant au bord de la route à savoir si nous rentrons dans un camp ou si nous continuons, un jeune arrive et, sans dire un mot, nous fait singe de lui donner de l'argent. Notre décision est prise, nous continuons notre route, direction la frontière Tanzanienne.
Un rapide coup à la station service afin de dépenser nos derniers Kwachas, le Diesel est cher mais au moins on ne paiera pas de frais de change. Nous passons la frontière sans problème. Il y a juste un mendiant qui essaie de taxer les craquers de Nath. Il est 13h heure au Malawi et 14h heure de Tanzanie.

Voila nous avons quitté le Malawi, pas mécontents, ce pays est très joli mais le contact avec la population nous a globalement déçu. Nous y étions au moment des élections présidentielles. Cela a peut être influencé sur l'ambiance du pays qui est généralement réputé accueillant. Nous sommes surpris de ne toujours pas connaitre le nom du nouveau président 3 jours après le scrutin. Nous apprendrons un peu plus tard que la présidente a voulu annuler les élections mais que la Cour Suprême a invalidé sa demande : http://www.bbc.com/news/world-africa-27556155

Madame sans gêne




La suite coté Tanzanie.

5 commentaires:

  1. ça fait toujours autant rêver !...
    Je suis tout de même surpris de vous voir toujours aussi blancs sur les photos après tout se temps :) J'imagine que l'indice 50 est le minimum requis ^_^
    J'espère que vous avez la possibilité de partager un peu avec les locaux et que vous en prenez plein les mirettes !!
    Gros bisoux franchouillards à tous les deux...

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    1. On a pourtant pris des couleurs, on pèle encore de notre dernière séance bronzette.
      Après il y a toujours le contraste avec les locaux. Question bronzage, on ne peut pas rivaliser !!

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  2. J'aime beaucoup les activités et la gaité qui ressortent du lac Malawi. Les enfants paraissent heureux de vivre. On voit les pêcheurs s'activer. Que de poissons ! Lors de votre snorkelling, avez vous pu contempler la faune et la flore de ce lac ? Est-ce joli ? C'est vous qui préparez ces si gros hamburgers ? Il faut avoir un bon appétit pour manger tout ça !! Chouette l'endroit où vous bivouakez !

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  3. c'est quoi ce petit def marron que l'on voit sur plusieurs photos ? On dirait une copie du vôtre fabriqué en métal. Vous avez mangé du poisson chat (catfish) ? Les chiens et chats ont l'air plus accueillants que certaines personnes dans cette région. Que ce doit être rasant d'être ainsi sollicités pour de l'argent et de ne pas avoir honte de vouloir arnaquer les blancs ! Il faut vraiment être vigilant et avoir les nerfs solides ! Pour le tourisme, il faudrait leur donner des leçons de savoir-faire.

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    1. Le petit def est en bois, on l'a acheté dans les montagnes du Malawi vers Dedza c'est une de leur spécialité touristique. Il font aussi des tracteurs, des vélos... c'est super bien fait avec beaucoup de détails. Concernant la mendicité, bcp ont adopté une culture de subsistance, ils vivent au jour le jour et attendent de l'aide. Les pays riches ne sont pas étrangers à cette attitude, nous observons des drapeaux de l'union européenne un peu partout (projet d'irrigation, exemples de culture, utilisation de l'énergie solaire...). Il faut savoir que le Malawi c'est 575 millions de dollars annuel d'aide. En quelque sorte c'est nous qui créons cet assistanat. Je ne vous cache pas que Nath est fatiguée de ses relations.

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