24/04, 25/04 et 26/04/2014 : Passage de la frontière Zambienne et Livingstone
Aujourd'hui nous passons coté
Zambie, mais avant cela nous faisons le plein car le gasoil y sera encore plus
cher. A Victoria Falls il est déjà à 1.46 $/litre !
Le passage de la frontière se
réalise bien, en 3h, les douaniers sont compétents et nous expliquent les
démarches à suivre. Pour passer en Zambie, nous payons les visas (80 $ chacun
pour une double entrée), la taxe carbone (150 Kwachas) et la taxe routière.
Notre assurance actuelle ne couvre pas la Zambie, nous devons donc souscrire un
nouveau contrat. Un guichet de la compagnie Diamonds est présent à la frontière.
Nous y prenons donc l'assurance pour la Zambie (313 Kw). Nous complétons cette
assurance par la yellow card (extension aux pays de la COMESA pour 145 Kw) en
nous rendant à l'agence de Livingstone.
Nous nous rendons chez Foley's,
spécialiste Land Rover, pour acheter le joint qui nous manque. Le prix des
roulements est dérisoire, un peu plus de 50€ pour les deux roulements (TIMKEN made in France), deux joints spi et un écrou à mater. Nous en prenons donc des neufs ce qui nous permettra
de conserver un jeu en secours.
Nous nous installons au Jollyboys
backpacker en centre ville. Normalement, ils ont un vrai camp un peu plus loin
mais il est en rénovation. Ici c'est plutôt une auberge de jeunesse/hotel. Nous
dormirons donc une fois en tente au sol dans leur petit jardin puis sur le
parking dans le Def.
Je (Micka) profite du parking
pour réparer le Def. L'un des roulements de la roue avant gauche est bien HS. Pourtant
bien graissé, fait avant le départ, un rouleau à éclaté. Il y a de la limaille
partout, je décide donc de démonté le demi-arbre pour vérifier si la graisse
n'est pas trop polluée. Ca a l'air d'aller mais temps que c'est démonté autant
en remettre de la neuve. Pas facile de trouver ce type de graisse, on a fait 3
garages et 2 stations services, en passant par "vous ne trouverez jamais
ça en Afrique", avant de trouver de la graisse au graffite dans une
station service en construction tenue par un Indien.
Astuce à se souvenir, mettre la
graisse dans un sachet congélation afin de l'utiliser comme une poche à
douille.
Il nous faut aussi trouver des
plaquettes, le problème de roulement en a complètement usé une, mais on nous
annonce deux semaines de délai. Nous verrons donc à Lusaka.
Pendant que Micka bricole, Nath
fait la connaissance de Katherine et Gabriel un couple franco australien très
sympa. Ils sont sur la fin de leurs quinze jours de vacances en Zambie. Nous
passerons une très bonne soirée en leur compagnie. Ça fait du bien de discuter
en français.
5h pour changer un roulement et sortir un demi arbre, on doit être en dehors des temps alloués par Land Rover mais dans ces conditions c'est pas mal.
Le lendemain, il n'y a plus qu'à regraisser... après avoir trouvé le magasin qui vend cette graisse.
Micka trompe Whisky
27/04 et 28/04/2014 : Lusaka
Nous effectuons nos premiers
vrais kilomètres en Zambie sur la route qui relie Livingstone à Lusaka. Nous
avons la première impression que les gens sont moins souriants qu'au Zimbabwe
et nous constatons que les enfants réclament souvent des bonbons.
Lusaka est une grande ville, une
capitale à l'africaine : des bouchons, des marchés sur les trottoirs et du
monde partout. Direction la concession BMW/Land Rover afin de trouver des
plaquettes de freins. Ils en ont en stock mais c'est loin d'être de la pièce
d'origine. N'ayant pas le choix, on s'en contentera.
Étonnamment, nous passons le
restant de la matinée à chercher du liquide de frein. Ensuite, c'est de la
monnaie locale que nous cherchons, en effet, beaucoup de distributeurs sont en
panne et les autres nous limite à de très petits montants (moins de 100 €).
Résignés, nous nous décidons à changer des dollars que nous avons en réserve.
De retour au Pioneer camp, Micka
change la plaquette usée et remet en place un joint d'étrier pendant que Nath
fait de l'Internet.
Mieux en tout que la pièce d'origine, mais pourquoi Land Rover ne l'a pas fait ?!
29/04 30/04, 01/05 et 02/05/2014
: Lower Zambezi
De Lusaka, nous repartons vers le
sud en direction du Lower Zambezi National Park. Au départ de Chirundu une petite piste y
conduit en longeant le Zambèze. Un pont est en construction mais pour le
moment, nous devons emprunter le bac pour traverser la rivière.
Il n'y malheureusement pas de
camping dans le parc, nous devons donc passer la nuit à l'extérieur. Le long de
la piste, il existe plusieurs lodge mais qu'un seul, le Mvuu lodge propose de
camper.
Le lendemain, il nous faut encore
une heure de piste pour atteindre l'entrée du parc. Celui ci présente des paysages
très diversifiés, le long de la rivière est similaire à Mana Pools (parc situés
sur la rive Zimbabwéenne) avec de grands arbres très verts. Lorsqu'on s'éloigne
un peu, le paysage s'assèche et ensuite ce sont les montagnes qui commencent.
Evidemment, c'est dans la partie la plus proche de la rivière que nous voyons
le plus d'animaux.
Pour ce grand parc, où une
multitude de pistes s'entrecroisent le GPS est obligatoire car il n'y a aucune
indication.
Le soir venu, nous regagnons le
Mvuu Lodge car aucun camp n'est plus près du parc.
Le lendemain, nous partons de
bonne heure afin de traverser le parc et d'en sortir par le nord en rejoignant
la great east road qui nous mettras sur la route de nos prochaines visites.
La traversée du parc est longue
surtout la partie montagneuse. Un ranger nous avait indiqué 2h30 pour traverser
les montagnes, en réalité, nous en mettrons 5. Peu après la sortie du parc,
nous voyons un petit panneau qui indique un camping sur la gauche. Il est 15h,
il est sage de s'arrêter là car le prochain camping que nous avons sur nos
cartes est à plus de 150km. Nous sommes accueillis par le manager de biocarbon.
Cette compagnie vient de racheter cette immense propriété (Rufunsa Conservancy)
voisine du parc. Il nous indique qu'il
croit que le camping est à 35 $ / pers. Lorsque nous lui disons que cela est
trop cher pour nous, il nous répond gentiment que c'est trop bête de nous
laisser partir, et nous propose de payer le même prix que le camping que nous
souhaitions rejoindre (Pioneer camp). Il nous installe dans le camp qu'ils sont
en train de développer. Placé au bord d'un petit cours d'eau avec ses toilettes
et sa douche en bambou à ciel ouvert, il ne manque pas de charme et nous sommes
vraiment au calme. Nous passons notre soirée tranquilles au coin du feu.
Le lendemain matin nous passons
trois bonnes heures à discuter avec Séamus, le manager. Après vérification, le
tarif du camping est de 15 $ / pers mais nous resterons sur le prix entendu la
veille. Autour d'un café, il nous explique qu'il est arrivé il y a trois
semaines pour diriger ce projet pilote. Celui ci consiste, de ce que nous avons
compris, à protéger la flore qui consomme le CO2 afin de compenser les
émissions polluantes des industries. Cette protection passe par un bon management de la zone mais aussi par la sensibilisation et la formation des communautés locales. En effet, dans cette région, beaucoup d'habitants coupent énormément d'arbres pour en faire du charbon de bois qu'ils revendent à Lusaka. Cette compagnie est financée par différentes institutions nationales et internationales. Par ailleurs, les Nations Unis essaient de
valoriser les émissions de CO2 des industrie. Ainsi les entreprises paieront en fonction de
leurs émissions et cet argent servira à financer ces projets de conservation. Ce
projet nous a bien donné envie de les aider un peu bénévolement. Nous verrons
cela sur le retour. (http://biocarbonpartners.com/)
Après cette longue discussion qui
nous aura bien fait travailler notre anglais, nous regagnons la Great East Road
qui nous conduit jusqu'à Bridge camp au bord la rivière Luangwa où nous
passerons la nuit. Sur la rive d'en face, c'est le Mozambique. En fin d'après
midi, nous entendons un Def Td5 arrivé, Nico et Mélo, nos compagnons de
container sont en route pour le Malawi. Nous passons la soirée à échanger de
nos expériences en compagnie d'un couple de sud africains.
Petit copain du Pioneer Camp
Président à la libération de la Zambie
Publicité pour une compagnie d'assurance
Bouchons de Lusaka
le bac en direction du Lower Zambezi NP
de beaux tracteurs que nous n'avions pas vu au Zimbabwe
Sausage tree : arbre à saussisses
Les saussisses ont diverses utilités :
Le soleil se lève sur le Zambezi
Sanitaires en plein air, sympa mais quand il ne pleut pas
Nos premiers buffles au Lower Zambezi NP
03/05/2014 : route entre Bridge
Camp et Petauke
Notre prochain objectif est le
parc national de South Luangwa mais ce matin, nous hésitons entre le rejoindre
par la route passant par Chipata et bifurquer sur une petite piste à la hauteur
de Petauke. Aucune de ces deux possibilités ne peut se faire dans la
journée. Si nous trouvons à dormir à
Petauke, nous tenterons la piste sinon nous continuerons jusqu'à Chipata.
Finalement, à Petauke, le lodge
Chimwemwe est muni d'un petit terrain pour le camping. Le soir venu, un camion
tout terrain allemand arrive. A son bord, un couple très sympa et en plus qui
parle français avec qui nous partagerons un super petit déjeuner le lendemain.
On est prêts pour vendre des marrons chauds cet hiver à Paris
Le super camion de nos voisins allemands
04/05 et 05/05/2014 : Piste pour
rejoindre South Luangwa
Après notre agréable petit
déjeuner, nous nous mettons en route pour la piste cap au nord.
Le début de la piste est cahoteux
mais cette dernière est large et régulièrement empruntée. Après la première
intersection, elle se réduit à la largeur de la voiture mais reste très roulante.
Après une seconde intersection, la piste est beaucoup moins empruntée et la
végétation se resserre. Certains brins d'herbes qui rentrent dans la voiture
sont urticants. On se retrouve fenêtres fermées en sueur à se gratter !
Et là,
au sommet d'une descente, on passe dans un gros trou que nous n'avions pas vu.
Un choc retentit. Micka me demande si la roue de mon coté est droite car la
sienne ne l'est pas alors qu'il n'a pas tourné le volant. Réponse : nous avons
tordu la barre de direction. Les roues avant ne sont plus du tout parallèles.
Nous quittons cette descente pour un endroit plus plat et plus à l'ombre afin
de démonter. Il fait chaud, les mouches nous harcèlent et les plantes nous
démangent toujours et le Def est immobilisé ! Que du bonheur !
Une fois démontée, on se retrouve
avec une belle barre en Z dans les mains. Maintenant, il faut trouver à la
redresser. Va-t-on devoir allumer un feu pour jouer les chaudronniers ? Au
final, non, la barre est assez souple et Micka trouve à la redresser en la
coinçant dans les renforts de bas de caisse. Ce n'est pas tout à fait droit
mais ca fera l'affaire. C'était impressionnant au départ, mais un peu moins
d'une heure après nous repartons.
Malheureusement, la piste se resserre de plus
en plus jusqu'à devenir pédestre. Les villageois se passent le relais pour nous
guider en nous encourageant à continuer. Cela sans oublier d'attendre quelque
chose en échange. En offrant des petits pains et une tablette de chocolat à
l'un deux qui nous a guidé sur plusieurs centaines de mètres, celui ci en les
prenant, nous répond "vous n'auriez pas de l'argent ?"
Cela tranche avec le début de la
piste où les gens semblaient sourire et dire bonjour sincèrement. L'ambiance
s'est dégradée tout au long de la piste avec des enfants nous courant après en
nous réclamant des bonbons.
Il nous reste 70 km pour
rejoindre l'entrée du parc, l'état de la piste se dégradant et l'ambiance ne
nous encourageant pas, nous décidons de faire demi tour. Il va nous falloir
trouver un endroit où passer la nuit car nous sommes trop loin du premier camp.
Sur notre trajet retour, nous traversons un village de huttes où les gens
dansent et chantent au rythme des tam tam. Nous restons un peu à les regarder
non sans attiser leur curiosité. L'ambiance étant à la fête, nous décidons
d'essayer de passer la nuit ici. Ce sera l'occasion d'échanger davantage avec
eux et d'essayer de passer la frontière de la mendicité. Première étape,
trouver un interprète qui parle anglais, seconde étape, lui faire demander au chef
de village notre permission de passer la nuit parmi eux. Finalement, le plus
dur sera de trouver un interprète ensuite, la permission du "headman"
(comme ils l'appellent) est facile à obtenir. Ce vieux monsieur parle même
quelques mots d'anglais. Nous restons donc parmi eux à les regarder chanter et
danser pendant que le jour décline. Nous les questionnons sur la raison de
cette fête, ils n'honorent rien en particulier, c'est juste pour le plaisir. A
la tombée de la nuit, les festivités s'arrêtent, nous devenons donc la seule
attraction du village. Nous nous retrouvons encerclés par tout le village. Les
enfants, au premier rang, nous touchent par simple curiosité. Nous essayons
d'échanger quelques mots. Des petites filles répètent à la perfection des mots
dont elles ne comprennent pas le sens et cela même en français. Après un bon
moment dans cette situation, nous sommes invités à nous asseoir. Les femmes
partent préparer le diner pendant que les hommes et les enfants restent en
notre compagnie. Nous pensions que l'échange allait débuter mais ils restent à
discuter entre eux en nous observant. Via l'interprète, nous leur posons donc
quelques questions et leur expliquons notre voyage. Cela à l'air de les
intéresser mais sans amener plus de questions. Nous les encourageons donc à nous
en poser. Celles ci sont longues à venir et sont toujours en lien avec l'argent
ou à ce qu'on pourrait leur donner. Du genre : "combien coute ta voiture
?", "En France, y a-t-il beaucoup de différences entre les riches et
les pauvres ?" Par moment, on a l'impression d'être le père Noël avec des
demandes du type : "pouvez vous nous donner un ballon de foot ?",
"le réservoir de ma moto est vide, vous n'auriez pas de l'essence ?",
"il faut que je paie ma seconde année d'école, vous n'auriez pas 2 500
Kwachas (environ 300 €) ?"
Le diner débute, ils apportent
une pastèque et des cacahuètes, nous sortons donc du Def une seconde pastèque,
une dizaine de bananes et un paquet de cookies. Les bananes et les cookies
disparaissent en moins de temps qu'il n'en faut à Micka pour couper la première
pastèque. Ils apportent ensuite de la pate de maïs à accompagner d'une crème à
la cacahuète ainsi que des légumes ressemblant à des épinards. En dessert, ils
apportent une grande canne à sucre que l'on se partage. A préciser que tout le
repas s'est fait par terre et en mangeant avec les mains. Ce soir, nous ouvrons
donc le toit du Def parmi les huttes.
Tôt le matin, avant le lever du
soleil, un femme s'affaire déjà à piler son grain. A la fraicheur de ce début
de journée, en dessinant une carte du monde dans la poussière de la lunette
arrière du Def, nous leur expliquons notre voyage, en profitons pour leur
situer la France mais aussi le parcours du coton qu'ils cultivent entre
l'Afrique et la Chine. Nous finissons par une séance photos souvenirs que nous
enverrons à leur école.
La veille, on nous avait demandé
si nous pouvions déposer une dame à Petauke ce que nous avions accepté. Ce
matin, elle ne se présente pas et les autres villageois nous disent de partir
sans elle. Avant notre départ, nous avons encore le droit à une séance "père
Noël".
En conclusion, nous aurons passé
une soirée intéressante mais souvent pesante. Nous partons déçus du peu
d'échange que nous avons pu avoir avec eux. En effet nous pensons que, aveuglés
par la richesse qu'ils voient en nous, ils en oublient qu'ils peuvent nous
apporter par leur culture et leur façon de vivre. Nous n'avons pas réussi à
installer une relation d'égal à égal.
Nous reprenons la piste direction
Petauke. A 30km de cette ville, nous croisons un véhicule en panne. En
interrogeant le propriétaire pour savoir si tout va bien ou s'il a besoin
d'aide, celui ci nous répond qu'il emmenait sa fille à l'hôpital et nous
demande si nous pouvons l'y déposer. Nous acceptons ouvrons le coffre pour
mettre son bagage et en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, nous nous
retrouvons le coffre plein de sacs divers ainsi que la mère et les deux filles assises
sur le seul siège que nous avions libéré, bizarre mais finalement peut être que
la soeur et la mère veulent accompagner la fille malade. En chemin, nous
demandons si elles sont malades. L'une des filles répond que non, immédiatement
reprise par la mère qui explique que c'est elle qui est malade (encore
bizarre). Arrivés à Petauke, elles nous font nous arrêter au milieu du marché,
nous leur demandons alors où est l'hôpital. L'une des filles répond qu'elles
vont au marché pendant qu'elles descendent toutes les trois de voiture. Au
final, on ne sait pas si l'une d'entre elles allait réellement à l'hôpital ou
si ils ne nous ont tout simplement pas amadouer pour que nous les prenions à
bord.
Nous passons l'après midi au
camping du lodge Chimwemwe à nous reposer de nos aventures.
Micka en profite pour affiner le parallélisme.
Caméléon en furtif
Ah ben, elle va beaucoup moins bien rouler maintenant !
Presque droite
Où est Charlie ?
06/05, 07/05 et 08/05 : South
Luangwa
Ce matin, nous nous rendons au
parc du South Luangwa par la route. Nous arrivons vers midi à Chipata où nous
décidons de faire quelques courses afin de pouvoir séjourner quelques jours
dans les alentours du parc. Dans le Spar, nous rencontrons le couple de Sud Af
avec qui nous avions passé la soirée à Bridge Camp. Eux sortent de South
Luangwa, ils nous conseillent le Wildlife Camp. La route de Chipata à South
Luangwa est toute neuve. Ca nous change des énormes nids de poule que nous
devions éviter jusqu'à présent. Une expression Sud Af dit que si on regarde
dedans, on peut y voir une girafe. Le Wildlife camp est situé au bord de la
rivière Luangwa (mais en dehors du parc) fréquentée par hippo et croco. En
arrivant, nous avons la surprise d'y voir un toyota avec une plaque française.
Celui ci appartient à Babeth et Alain, un couple de profs à la retraite
amoureux comme au premier jour. Il profite de leur retraite pour parcourir le
monde. Nous passerons de longues heures à discuter avec eux.
Le parc de South Luangwa est
immense, en une journée, nous n'avons le temps que d'en visiter une petite
partie. Mais cela suffit à recroiser la route d'une meute de lycaons. Même si
cette fois, nous n'avons pas l'exclusivité, c'est toujours avec autant de plaisir
que nous les observons. De la chance pour les lycaons mais toujours pas pour
les léopards pourtant ils sont bien présents car observés lors de la game night
de Babeth et Alain. Nous découvrons deux nouvelles sortes d'antilopes : les
pukus, ils ressemblent aux impalas mais en un peu plus dodus et avec des poils
plus longs et les bushbuks petites et tachetées de blancs. Nous revoyons la
panoplie des grands herbivores. D'ailleurs, lors d'un arrêt pour observer les
girafes, nous coupons le moteur. Celui ci ne veut pas redémarrer au moment de partir.
Ce n'est jamais rassurant mais nous sommes repartis dans les 5 minutes, la cosse
du démarreur était encrassée. Cela nous était déjà arrivé en plein centre ville
de Tanger (Maroc). Nous restons 3 nuits au Wildlife camp, celui ci n'est pas
très cher, propose internet gratuitement et on ne se lasse pas de la vue.
Le plus grand des prédateurs
Les fameux pukus :
2ème tournée de lycaons
bushbuck
Les hippos qui pataugent et se remplissent la panse
bébé croco mais déjà de belles quenottes
09/05/2014 : South Luangwa -
Lilongwe
Après 3 nuits passées en bordure
du Luangwa, il est temps de se remettre en route pour le Malawi.
A la douane, les formalités sont
vite expédiées, aucun visa ni de taxe diverse. Deux coups de tampon sur notre
passeport et un feuillet en moins sur notre carnet de passage en douane et nous
voila au Malawi.
La suite sur la page Malawi.
impressionnant cet arbre à saucisses ! Elles tombent quand elles sont mures ?
RépondreSupprimerVous l'avez utilisée comme combustible ? Intéressant ce projet pilote de protection de la flore : heureusement qu'il y a des gens qui agissent pour notre planète. Les photos sont toujours aussi belles et dépaysantes ! Bisous
oui les saucisses tombent quand elles sont mures et il ne vaut mieux pas etre en dessous à ce moment la. Ca fait bien 3 kilos. C'est très long à bruler et on peut rouler dessus avec le 4x4 sans l'écraser. Il n'y a que les babouins qui mangent ca.
SupprimerQue d'émotions en lisant ce qui vous est arrivé avec le Def. Enfin heureusement que Mick s'y connaît et sait se débrouiller. Dommage qu'il soit si difficile d'échanger avec la population locale : ils ont leurs coutumes et vous représentez la richesse. Bizarre, vous faites maintenant dans le transport en commun ? Tant mieux pour elles, elles auront pu faire leur marché. Ils ont le don d'amadouer les gens !!!!
RépondreSupprimerÇa y est, on a trouvé Charlie !
RépondreSupprimerPas facile quand même, il était bien caché... :-)
Qu'est-ce qu'on a gagné, une omelette aux vers ?
Sympa de partager des petits moments de vie avec les locaux, mêmes si les échanges sont quelques peu faussés
oui quelque peu faussés, les sud af ont une expression pour ça : " we are walking ATM ", en français : "nous sommes des distributeurs ambulants".
SupprimerC'est dommage car nous aimerions échanger davantage avec eux.
En effet, le premier lot pour le "mais où est Charlie?" est un sachet de vers. Ca attendra le retour ou on vous l'envoi par Fedex ? ;-)