28 au 30/03 Matobo National Park :
Juste avant la frontière, nous nous arrêtons faire le plein
car le gazoil est moins cher au Botswana. On nous propose de laver la voiture
qui en a bien besoin. Nous insistons pour nettoyer le dessous de la voiture au
karcher, c'est là que nous nous rendons compte qu'il ne sait pas trop s'en
servir. Nous le laissons donc faire la carrosserie à la main pendant que nous
nous occupons du reste.
Plus de deux heures pour passer la frontière
Ramokwebane/Plumtree.
Quitter le Botswana est assez rapide. Nous faisons tamponner
le carnet de passage en douane (CPD). Entre temps un car de touristes
Botswanais arrive. Nous devons faire la queue pour tamponner nos passeports
mais la dame qui nous a validé notre CPD nous fait passer devant tout le monde.
Nous sommes gênés mais les gens ne râlent pas.
Coté Zimbabwe, nous devons remplir une fiche d'information
mais le douanier ne veut pas nous prêter son stylo. Du coup, le temps d'aller
chercher un stylo et de remplir les documents, le meme car de touriste arrive.
Cette fois, nous ne ferons pas l'affront de repasser devant tout le monde.
Nous payons nos 30 $ chacun pour le visa. Validation du CPD.
Au Zimbabwe, ils connaissent mieux ce document qu'en Namibie et Botswana. En
relisant les recits des voyageurs, nous nous apercevons que nous ne nous sommes
pas acquitter de la taxe carbone. On verra en sortant du Zimbabwe si quelqu'un
nous la réclame.
Nous passons ensuite 3 barrières. Les douanes embauchent du
monde.
Nous rencontrons pendant cet intermède un francs comtois
marié à une Botswanaise qui sont installés à Francistown. Il est tennisman et a
créée la première ligue privée du Botswana. D'après ce qu'il nous dit, ce n'est
pas évident de créer une société au Botswana.
Une fois les formalités douanières effectuées, nous nous
sommes rendus au Matobo NP. D'après notre guide touristique, ce parc est très visité mais
d'après ce que nous constatons, pas en cette période. Il est néanmoins très
joli, constitué d'amas rocheux et d'une belle végétation. Il y a aussi
quelques barrages qui forment de magnifiques points d'eau. Mis à part ces beaux
paysages, ce parc a un autre attrait, celui d'avoir des peintures Sans dans des cavités.
Au matin du 30/03, nous avions réservé un guide armé pour
effectuer une game walk (marche dans le parc) à la recherche de rhinocéros.
Debout à 5h pour un RDV à 6h devant la barrière du parc. A 6h30, un premier
garde arrive, il n'est au courant de rien, appel à la radio, 10 min d'attente
avant d'avoir une réponse puis, encore 10 min d'attente... Nous devons aller
chercher le garde qui nous servira de guide. Au final, nous partons à 7h en
compagnie Malonje, un ranger de 31 ans très grand et très sympa.
Après 1h à tourner dans le parc en voiture à la recherche de
traces de rhino, il nous indique que nous allons essayer de suivre des traces à
pieds. Nous évoluons dans les herbes hautes, plus d'1 mètre 80 à la recherche
des grosses betes. Résultat, nous en entendons un s'enfuir à environ 20 mètres
de nous mais nous ne le verrons pas. Bredouilles, nous décidons de demander à
Malonje de nous emmener à la Bambata cave que nous n'avons pas réussi à trouver
seuls hier. Après plusieurs km de pistes défoncées et d'herbes aussi hautes que
le def, nous arrivons dans un cul de sac, Malonje nous dit qu'il faut
maintenant marcher.
20 minutes plus tard, nous arrivons à la grotte, comment
aurions nous pu trouver tout seul ?
Cette grotte est beaucoup plus riche que les deux autres (Pomongwe
et Inanke) que nous avions trouvé nous même la veille.
En discutant avec Malonje, il nous apprend, qu'à tour de rôle, ils passent 10 jours à camper dans le parc afin de protéger les
rhinocéros du braconnage. Ils ont l'ordre de tirer pour tuer.
Nous profitons du trajet retour pour discuter avec lui de
tout et de rien (religion, politique, économie, vie sociale et familiale). Par
exemple, la dote au moment du mariage est encore de coutume, les hommes ne
doivent pas avoir de contact proche avec leur belle mère ou, moins drôle ils
essaient d'avoir des enfants jeunes par crainte d'attraper le SIDA plus tard.
Nath est passée pour une paranoïaque en posant les questions
: "as tu peur des serpents ?", "la malaria t'inquiète-t-elle? Et
quand il nous a demandé de nous arrêter pour qu'il puisse boire l'eau de la
rivière : "tu n'as pas peur de la bilharziose ?".
A toutes ces questions évidement, il a répondu "non".
Peu de risque de malaria dans cette région. Pour ce qui est des serpents, il me
répond qu'ils ont peur de nous et qu'ils s'enfuient. Pour ce qui est de la
bilharziose pas de réponse claire. En fait, il est habitué à boire l'eau des
rivières. La bilharziose est pourtant présente dans cette région mais dans les
eaux stagnantes.
Cout de l'opération :
15 $ /jour/pers pour le parc + 10 $/jour/véhicule + 8 $/nuit/pers pour le
camping à Maleme Dam, 10$/pers pour accéder aux caves et enfin 10$/h/pers pour
la game walk.
Au final, nous aurons payé une journée de parc et de cave alors
que nous y sommes restés 2 jours, 2 nuits de camping et 2h de game walk alors
que nous avons passé 3h avec Malonje.
Le cout des activités et des campings au Zimbabwe est très
élevé et les Zimbabwéens sont de notre avis malgré qu'ils payent a peu près 2
fois moins chers que nous.
Place aux photos
Micka répond aux babouins.
Maleme Dam Camp
Vue du haut de Pomongwe Cave
Sortie de l'Eglise
De belles écoles même dans les villages
Peintures San en direction de Inanke Cave :
Game walk, à la recherche des rhinos (Nath pas rassurée)
Bambata Cave
Peinture représentant Great Zimbabwe
Notre ranger : Malonje
Ce soir, nous sommes à Bulawayo au camping municipal. Nous
y avons rencontré un couple de canadien avec leur fils de 5 ans. Ils voyagent
en Afrique depuis septembre dernier et devraient repartir en juin. Ayant
effectué a peu près le même trajet que nous souhaitons faire, ils nous
prodigues quelques conseils. Leur site internet : www.superterram.ca
Le camping à 17$ se situe en centre ville au milieu d'un
parc arboré. Il est en partie bien entretenu mais les sanitaires ne sont pas cleans.
Par contre, nous avons une super connexion wi fi. Nous demandons à l'accueil si
les magasins sont ouverts aujourd'hui. On nous répond que oui, qu'on peut y
aller en voiture ou à pieds mais que si nous rentrons la nuit tombée, c'est
dangereux surtout si on est "white".
31/03/14 Bulawayo
On reste au camp pour préparer la route à venir suite à la discussion avec les Canadiens. Plusieurs voyageurs évitent le Mozambique en ce moment et le ministère des affaires étrangères déconseillent certaines régions. Nous avions prévu de faire une courte traversée par la Région de Tete qui ne connait pas de trouble mais à quoi nous sert de payer un visa si c'est juste pour faire 300 km sans s'arreter afin de rejoindre le Malawi.
Du coup, nous choisissons de nous rendre au Malawi en
passant par la Zambie. Nous prendrons donc un visa double entrée pour la Zambie
en prévision du retour.
On complète le blog par une vidéo de résumé du Botswana (à la fin de la page Botswana), 15min de vidéo en HD 720p qui mettront toute la nuit à télécharger. On a quand même mis 1.5Go sur le blog depuis que nous sommes à Bolawayo, vraiment top pour une connexion africaine.
01/04 au 02/04/2014 : Great Zimbabwe
Deux nuits passés à Great Zimbabwe, emblème nationale.
D'ailleurs, "Zimbabwe" est la contraction de "Dzimba dza mabwe" qui veut dire
maison de pierres en Shona. Ce monument était même présent sur leur billet de
banque mais ca, c'était avant une inflation de 900% qui les a rendu
inutilisable. Le dollars américain a remplacé la monnaie nationale en 2006.
Great Zimbabwe comporte différentes parties. Great enclosure étant la plus
emblématique, c'est cette enceinte fermée de grands murs de pierres.
Aujourd'hui, il existe encore plusieurs hypothèses sur son utilité, lieu de
culte ou de défense ? Il y a aussi Hill Complex qui la est clairement un
complexe de défense perché sur son promontoire rocheux. Le soir au camp, nous
trouvons le gardien un peu collant. En effet, il s'est installé à une dizaine
de mètres de nous et nous regarde manger. Nous pensions qu'il attendait quelque
chose de nous, nous l'invitons donc à prendre le thé. Celui ci prend sa tasse et repart s'assoir sur
l'emplacement d'a coté. Nous le suivons pour en savoir un peu plus. Il nous
explique que c'est son chef qui lui a demandé de rester à cet endroit précis
pour nous rassurer par sa présence. Nous entamons donc une discussion autour de
la sécurité en lui demandant si le risque est réel. Il nous répond qu'il n'y a
pas de danger, que c'est le gouvernement qui souhaite que les touristes se
sentent en sécurité et donc placent des policiers comme lui dans les lieux les
plus fréquentés.
Très fréquenté, en tout cas, ce n'est pas par les touristes,
1ère nuit passée seuls. Néanmoins, nous avons la compagnie de vervets monkeys
et de baboons.
Les plus gros (babouins) sont les plus craintifs. Les
vervets quant à eux sont parfois collants, ils défont les poubelles et scrutent
la moindre ouverture du Def afin de chaparder le moindre morceaux de nourriture
qui trainent.
Visite d'une hutte, c'est le grand luxe.
Y'a surement un truc à manger la dedans, faut trouver comment ça s'ouvre!!!
03/04/2014 au 05/04/2014 : Chimanimani
De Great Zimbabwe, nous reprenons la route en direction de
Chimanimani. Pour ce faire, nous continuons le tour du lac Mutirikwe. C'est sur
cette piste que nous rattrapons une voiture en panne. 9 passagers dans une
peugeot , en panne d'essence, nous nous devions de les aider.
Nous les tractons jusqu'à la prochaine grande route.
Chimanimani est un petit village africain perché dans les
montagnes, c'est la que nous achetons nos dernières provisions pour la
randonnée que nous avons prévue. Départ de Base camp le 04/04 à 6h30 du matin
afin de profiter de la fraicheur pour l'ascension qui nous conduit jusqu'au
refuge "hut". Arrivés à ce refuge, nous y laissons notre matériel de
bivouac car c'est là que nous passerons notre prochaine nuit et nous reprenons
notre chemin en direction de cascade et piscines naturelles. Le parc est très
sauvage, très peu visité en cette saison. Par contre, nous croisons à plusieurs
reprises des binômes de rangers qui patrouillent armés mais sans eau. Nous
sommes à la frontière du Mozambique.
Le parc comprend quelques caves où il est possible de passer
la nuit. Nath en profite pour faire la sieste pendant que Micka se baigne en
contrebas.
Coucher de soleil magnifique sur la vallée. Il fait nuit de
bonne heure, nous nous couchons à 19h. Nous avons choisi notre tente bien moins
glauque que leur refuge abandonné. 21h, il commence à pleuvoir et cela durera
toute la nuit mais aussi toute la journée du lendemain. Sans matelas et à
s'inquiéter du brouillard pour le lendemain, nous ne dormons pas beaucoup.
C'est en effet, sous la pluie et dans le brouillard que nous
redescendons rejoindre notre confortable et sec (enfin presque) Def. Mouillés
jusqu'à l'os, nous profitons webasto pour prendre une douche chaude car il ne
faut pas compter sur les douches du camp (robinet d'eau froide).
Début de la rando
Notre chambre sur la terrasse
06/04/2014 : Chimanimani - Bvumba
Nous quittons Chimanimani sous la pluie. Nous prenons la
direction du Nord pour les montagnes de Bvumba et le National Garden Park qui
se trouvent à l'Est de Mutare.
Le temps n'est toujours pas au soleil mais il ne pleut plus.
Nous sommes déçus par le Bvumba Botanical Garden et cela ne vaut pas les 50 $
(incluant le camping). Cela pourrait être joli mais certaines zones sont
laissées à l'abandon. Le parc a été crée par un couple de britanniques dans les
années 60 mais il est entretenu au minimum. Les infrastructures semblent datées
de cette époque. Il y a un camping et un caravan park. On n'a pas bien compris
la différence entre les deux mais à l'accueil on nous dit que le camping est
fermé, il n'y a pas d'eau. Nous dormirons donc au caravan park. Il y a des
sanitaires d'un tout autre âge. Ce n'est pas bien propre mais on nous fait
chauffer de l'eau (au bois). Des samangos monkeys peuplent le parc mais ils
sont beaucoup plus farouches que les vervets. Nous n'avons pas pu les prendre
en photos. Ils sont plus foncés et ont le dos doré, ils plus gros que les
vervets.
Notre chauffe-eau
On profite du feu pour faire sécher les chaussures
07/04 et 08/04/2014 : Nyanga
Nous quittons Bvumba pour continuer la route au nord
direction Nyanga. C'est dans ce parc que se trouve le point culminant du
Zimbabwe le mont Binga à 25..mètres d'altidude.
Dans ce parc, nous croisons un groupe de touristes sud
africains. Nous n'avons pas croisé beaucoup de touristes ces derniers temps et
nous sommes souvent seuls dans les campings. Ce parc à la montagne a pour
attractions des cascades dont la Mutarazi (762 mètres) et des forts (du moins
ce qu'il en reste). C'est le paradis des
pêcheurs à la mouche.
C'est ici que nous aurons notre nuit la plus froide 5° à 2h
du matin.
Nous passerons deux nuits au camping agréable et avec
des sanitaires plutot propres et des douches bien chaudes, le feu étant
entretenu par Mc Donald.
09/04/2014 : Lake Chivero
De Nyanga, nous mettons cap sur le parc de Mana Pools de
l'autre coté du pays. Nous passons donc par la capitale Harare. Pas très
intéressante à notre gout mais il faut dire que nous ne nous intéressons pas
aux grandes villes. Nous passons la nuit dans sa banlieue au lac Chivero. Le propriétaire du camp est un passionné
d'oiseaux, il y a en effet, un refuge qui permet de les soigner avant de les
remettre en liberté ou de les conserver s'ils n'y sont plus aptes. Nous aurons
le droit à une petite démonstration de fauconnerie.
10/04/2014 : Kariba
Nous prenons la direction du parc de Mana Pools. La route
est parcourue par d'innombrables camions, en effet, celle ci relie Harare à
Lusaka.
La partie proche de Mana Pools passe par une zone
montagneuse qui piège les chauffeurs qui
surestime les freins de leurs engins.
Arrivés aux bureaux de Marongora, 1ere des 4 étapes pour
entrer à Mana Pools, il pleut encore. Nous demandons la météo aux employés,
nous passons encore pour des illuminés. C'est la 3ème fois dans ce pays que
nous surprenons en demandant le temps qu'il fera le lendemain.
Nous décidons de repousser au lendemain l'entrée dans le
parc en espérant qu'il fera meilleur. De plus, cela nous laisse le temps de
faire de la compote de pommes et de finir nos bananes car les fruits frais sont
interdits dans le parc de Mana Pools. Nous irons passer la nuit au bord du lac
Kariba au 3ème camp sans internet, on capitule, il est déjà tard.
11/04 et 12/04/2014 : Mana Pools
Aujourd'hui, le temps est couvert mais il ne pleut pas,
notre permis pris la veille au 1er bureau, nous permet de nous rendre à la 1ère
barrière de Mana Pools à celle ci, il faut remplir un 1er registre. 30 km plus
loin, une seconde barrière où il faut remplir un second registre. A celle ci
nous passons un peu plus de temps car au 1er bureau, nous avions émis le
souhait de passer une 1ere nuit au camp Chitake mais cette partie du parc
semble encore fermée. Nous décidons donc de nous rendre directement à Nyamepi
camp où se trouve le dernier bureau ou nous devrons payer nos frais d'entrée et
de camp. Cependant, les gardes essaient toujours de contacter le bureau
principal par radio afin de savoir si nous pouvons nous rendre à Chitake. Au
bout de 10 min sans réponse, ils nous laissent partir pour Nyamepi.
Au bureau principal, dernier registre à remplir et nous
devons nous acquitter de pas moins de 80$ pour une journée et une nuit dans le
parc. Nous voulions y rester deux nuits mais à ce tarif, nous ne resterons
qu'une seule nuit sachant que les droits d'entrée sont valables pour une
journée uniquement ce qui n'était pas le cas pour les autres parcs.
Après une longue piste d'accès, nous arrivons au bord du
fleuve Zambèze. L'intérêts du parc est sur sa rive. Les paysages sont
magnifiques : de grands arbres, une végétation diversifiée et de petits pools
et une faune abondante. Nous y croiserons éléphants, phacochères, cochons
sauvages, zèbres, impalas, hippopotames, crocodiles, babouins, vervets
monkeys...et notre grande surprise dans ce parc c'est l'observation d'un groupe
de lycaons (African wild dog) !!!
Autour de la piste principale, une multitude de petites
pistes se répandent dans le parc. On a toujours l'impression d'être les
premiers à passer. Cela est surement du au fait que le parc a réouvert depuis
peu.
Le Nyamepi camp est situé juste au bord du fleuve, nous y
entendrons une multitude de bruits durant la nuits : hippo, éléphants, lions,
hyènes (elles existent).
Au petit matin, lorsqu'on se lève, nous avons la surprise de
voir un éléphant dans le camp. Il se dirige vers nous, apparemment le Def est
sur sa route habituelle pour aller boire à la rivière. Nous nous en doutions la
veille en voyant les traces et bouses au sol. Cela semble le gêner de faire un
détour, il passe à quelques mètres de nous.
En sortant du parc, nous décidons de rejoindre Karoi où nous
trouvons à passer la nuit dans un ex camping qui a aussi la particularité de
faire station service, restaurant et boite de nuit. Pour ce qui est du
restaurant, on a eu le choix entre poulet frites ou boeuf riz quant à la boite
de nuit, on est loin du David Guetta. Cela n'empêchera pas d'avoir la musique à
4h du matin.
Traversée de bushpigs
Trace d'hippo
Trace d'éléphant
Des lycaons, Nath adore et est très contente de les avoir vu !
13/04/2014 : Karoi - Sanyati River Camp
Première chose, nous faisons le plein car aujourd'hui nous
allons commencer une grande traversée le long du lac Kariba qui devrait nous
faire sortir dans les environs de Hwange. Cette piste traverse une zone assez
reculée du Zimbabwe. Notre carte papier indique 4 stations service mais T4A
(notre logiciel de navigation) n'en indique aucune. Ce n'est pas la première
fois au Zimbabwe que nous observons ce type d'écart, par endroit, en prenant sources
différentes (carte papier, T4A, carte google et guide touristique) nous avons
infos différentes. Durant cette traversée, nous visiterons le parc de
Matusadona et peut être celui de Chizarira. Sur notre route, nous observons de
nombreuses petites huttes autour desquelles sont cultivés de petits champs de
mais. Les troupeaux de chèvres ou de vaches ne sont jamais bien loin. Pas
réellement de villages mais de petits centres réunissant quelques boutiques et
écoles. Notre carte papier indique un camping au niveau de la rivière Sanyati
mais pas notre logiciel. Nous passons un grand pont qui engendre la rivière
Sanyati mais aucune indication de camping, nous continuons un peu notre chemin
avant de nous renseigner à une "barrière" de contrôle de mouche tse
tse. Après nous avoir demandé 10$ pour les problèmes de santé de son père (que
nous ne lui donnerons pas), il nous indique qu'il y a bien un camp sur les
hauteurs de la rivière. Nous faisons donc demi tour, effectivement, il y a bien
une toute petit piste après le pont qui mène à un emplacement de bivouac.
Pourquoi faut-il faire le tour du Def chaque jour ? Le pneu est bien marqué mais il continuera son job
14/04 et 15/04 : Sanyati River Camp - Matusadona
Aujourd'hui pas énormément de kilomètre mais la piste se
révèle difficile, nous mettrons 4h pour faire les 70km qui séparent l'entrée du
parc de notre camp. Nous devons encore compléter trois registres à trois
barrières différentes. Ces registres indiquent que la dernière voiture à être
passé par là c'était il y a une semaine. Le camp Tashinga se situe juste au
bord du lac Kariba. Le Def est stationné à 20 mètres d'une plage de sable, le
paysage et la chaleur donneraient bien envie de se baigner mais les crocos qui
bronzent et les hippos qui barbotent nous en dissuadent. Nous décidons d'y
rester deux nuits. Aucun autre touriste mais des impalas et des babouins en
voisins de camp et des lions qui feront un sacré raffut lors de notre première
nuit.
Nous n'avons pas beaucoup plus exploré ce parc, seulement un
peu les berges, car les pistes y sont difficiles et la végétation très dense ce
qui rend l'observation des animaux très compliquée. Nous n'y verrons que
brièvement quelques éléphants et un chacals. De plus, il est très agréable de
rester au camp à regarder passer hippos et crocos.
16/04/2014 : Matusadona - Binga
Pour aujourd'hui, nous avons trois hypothèses :
- trouver du gazoil avant le parc de Chizarira comme notre
carte papier l'indique, dans ce cas, nous pourrons entamer la visite de ce parc
- trouver du gazoil à Binga qui est une petite ville au bord
du lac Kariba 100km après l'entrée du parc de Chizarira, dans ce cas nous y
passerons la nuit et reviendrons sur nos pas le lendemain
- pas de gazoil avant Chizarira ni à Binga, nous devrons
nous rendre à Hwange 250km après Binga, dans ce cas, nous ne reviendrons pas
pour faire Chizarira.
Nous passons devant l'entrée de Chizariraà 16h, nous n'avons
toujours pas vu de station, nous dormons donc à Binga où un camping vend du
gazoil. Cela fait plus de 600 km que nous n'avions pas vu de station service.
Champs de coton
1$ la courge
17/04/2014 : Binga - Chizarira
Nous débutons la journée par quelques courses dans les
petits magasins et le marché de la ville. Nous quittons Binga et sa route
goudronnée pour replonger sur la piste qui nous mènera à Chizarira. Mais avant
cela, il nous faudra passer deux barrages de police, le premier nous demande
les papiers d'importation temporaire du véhicule (TIP) que nous n'avons pas
puisque nous avons un carnet de passage en douane. Lorsque nous leur répondons que nous n'avons
pas de TIP, ils ne cherchent pas à en savoir plus et nous laisse passer. Au
2ème contrôle, on ne nous demande aucun papier mais on nous parle de
qualification de la France au football.
Il faut savoir qu'au Zimbabwe, nous rencontrons de nombreux
barrages de police. Nous nous faisons arrêter les 2/3 du temps, parfois pour contrôle
de papiers, parfois juste par curiosité pour nos poser des questions telles que
"à quoi sert votre pelle accrocher à votre roue de secours" et souvent
nous avons le droit à la question "D'où venez vous ? Comment est la France
?"
La piste qui rentre dans le parc de Chizarira est difficile
et peu pratiquée comme l'indiquait notre guide Bradt. Ici le registre indique
que la dernière entrée date du 26/03/2014. Le garde rigole lorsque nous lui
disons qu'il doit se sentir seul.
Après quelques détours et demi tours dans le parc, nous
trouvons enfin le bureau dans lequel nous pouvons nous acquitter des droits
d'entrée et de la nuit de camp.
Nous avons la mauvaise surprise d'apprendre que notre
bivouac nous coutera 50$. Une fois arrivés à l'emplacement Mucheni view,
l'amertume disparait devant la splendeur de la vue qui s'offre à nous. Loin de
tout, la nuit ne sera pas si calme que cela, en effet, nous serons réveillés
par les rock dassie qui se chamaillent (genre de marmottes que nous avions déjà
rencontré à Quivertree Forest en Namibie).
18/04/2014 : Chizarira - Binga
L'idée est de traverser le parc
du nord au sud pour sortir par Lusulu et rejoindre Gwai River aux portes du
parc de Hwange, notre prochaine étape. Cela serait faisable par une petite
piste qui est sur l'une de nos cartes. Ce serait encore une belle traversée
dans les profondeurs du Zimbabwe.
En entrant dans le parc nous avions
demandé au ranger si cela était possible et si les pistes étaient en état. Pour
lui ça doit passer, c'est toujours tout droit, il n'y a qu'à suivre la piste
principale. Il y a une quarantaine de kilomètres dans le parc puis une piste
qui part de Lusulu en direction de Gwai river, notre carte papier dit donc
vrai.
Au bureau dans lequel nous avons payé nos
droits d'entrée, nous redemandons, ici le garde nous dit qu'il ne connait pas
l'état de la piste, que personne n'y est allé depuis longtemps, il y a peut être
des arbres qui sont tombés... Du coup, on ne sait plus trop quoi pensé. Est ce
qu'on le tente au risque de faire un aller retour pour finalement repasser une
nuit à Binga? Est ce qu'on ne le tente pas, on se repose en profitant de la vue
du camp avant de repartir gentiment vers Binga ?
Bon c'est décidé on le tente. Au
début, la piste est défoncée mais empruntée. Par contre au bout de 20 km, les
herbes qui entourent la piste dépassent
le Def et on devine la piste par les herbes un peu plus courtes. Le sol est dur
et pour le moment pas de surprise sur la piste. On fait 10 km. Cela ne
s'arrange pas. Maintenant on pousse des herbes aussi hautes que le Def en
devinant la piste qui se faufile entre les arbres. On ne voit pas où on met les
roues et bien souvent notre visibilité se réduit au bout de notre capot. Trop
risqué de continuer dans ces conditions à un seul véhicule, les herbes sèches
vont s'accumuler dans les moindre recoins et il suffirait d'une branche mal
placée dans ces herbes pour percer le radiateur. Nous sommes arrivés au milieu
du parc mais nous décidons de faire demi-tour.
Un peu déçus de ne pas avoir
découvert la région qui se cache au sud de ce parc, nous reprenons la piste que
nous connaissons, direction Binga.
En chemin, nous voyons un tout
petit chien qui tombe d'un coup sur le coté de la piste et qui ne se relève
pas. On stoppe la voiture et on descend voir. Il se relève. Ouf nous avions cru
qu'il était tombé raide mort ! Mais le constat n'est pas mieux, il est en
mauvais état et maigre comme je n'avais jamais vu un chien (Nath). On décide
donc de lui donner du jambon. Il ne demande pas son reste. Micka me demande d'arrêter
de lui donner à manger au risque qu'il vomisse. Il n'a surement jamais du
manger autant en une fois. Nous partons en lui laissant de l'eau et des gâteaux
secs. L'eau n'est pas difficile à trouver mais nous avons peur qu'il n'ai pas
beaucoup de force pour aller la chercher. J'aurais trouvé ce chien en France,
je l'aurais embarquer et direction le vétérinaire mais ici c'est chez lui et
c'est comme ca.
En arrivant au camping nous
profitons de la piscine, ca fait du bien après cette journée chargée et
fatigante. La douche quant à elle est froide, le robinet d'eau chaude ne
fonctionne pas. On va voir le gardien. Ne trouvant pas la solution, il nous
donne les clefs d'un lodge pour qu'on y prenne notre douche.
En fin d'après midi, une zimbabwéenne
m'interpelle (Nath). Elle me demande si elle peut se joindre à nous. Of course.
But its a joke, elle voulait juste discuter. Elle me demande "d'où venez
vous?", "de France", "ah donc vous parlez espagnol ?",
euhh non pas vraiment !!
Très sympa on discute un peu avec
elle, c'est Pâques, elle vient de Bulawayo et passe le week end en famille au
bord du lac Kariba.
Ce soir c'est omelette
végétarienne pour Nath et omelette aux....vers pour Micka. C'est pour ca que
Nath choisi de remplacer les vers par du cheddar !! L'omelette aux vers n'est
finalement pas un succès. Micka qui voulait essayer est un peu déçu. La dame
qui nous a vendu ca au marché a dit que c'était très bon, en fait c'est sans
saveur et un peu long à mâcher.
Et encore, là c'est dégagé, on a pu descendre de la voiture
Omelette végétarienne pour Nath
Omelette aux vers pour Micka
19/04/2014 : Binga - Hwange
Ce matin j'inspecte (Micka) un
peu plus précisément le Def. Depuis la sortie de Mana Pools, la pédale de frein
est parfois molle mais ensuite le freinage est correct. J'ai la sensation d'une
course importante comme si les plaquettes n'étaient pas en place. Je m'aperçois
qu'une des plaquettes à l'avant droit est très usées, je démonte. Le résultat
est sans appel, le roulement de roue est HS. Sur les pistes défoncées, la roue
en bougeant repousse les plaquettes. Il faut donc les remettre en place au
début du freinage. J'ai bien un roulement de rechange mais il me manque un
joint spi et, si je répare ici, il faudra de tout manière de je redémonte pour
changer la plaquette usée. Du coup, je ressert le roulement pour réduire le
jeu. Il en reste mais ça tiendra bien jusqu'à Livingstone où on trouvera ce qui
manque. Et puis si ça vient à s'aggraver en cours de route il me reste toujours
le roulement de rechange que je remonterais sans joint pour rallier
Livingstone.
Nous prenons la direction du parc
de Hwange. Nous espérons trouver en chemin un supermarché pour faire des
provisions de nourriture pour le matin et le midi surtout. Il ne nous reste
plus grand chose depuis quelques jours. Nous avons bien acheter une grosse
courge et une pastèque sur le bord de la piste mais on ne va pas vivre que de
ça. Manque de chance, les villages que
nous traversons n'ont que de petites échoppes qui vendent toutes les mêmes
produits. C'est sur nous ne serons pas à cours de coca et de lait. Les prix y
sont exorbitants, le demi litre de lait est à 1,5$. Nous réussissons tout de
même à acheter quelques bananes, tomates et œufs durs. Ca nous tiendra jusqu'à
Victoria Falls.
Nous passons la nuit à Main Camp ou nous arrivons vers 17h. Ce soir, ce sera restaurant, nous
avons fait beaucoup de route et n'avons pas envie de faire à manger. C'est le week en de Pâques, nous entendons
les chants des habitants. Un peu plus tard, ils sont accompagnés par les cris
des hyènes.
20/04/2014 - 22/04/2014 : Hwange
Main Camp et Sinamatella
Départ à 6h pour essayer de voir
quelques prédateurs. Malgré ce réveil matinal, nous ne croiserons pas leur
chemin le long de la boucle qui parcours le sud du parc en passant par Kennedy
et Manga.
De retour au camp, nous sommes un
peu déçus de notre première journée. Nous avions mis pas mal d'espoir dans ce
parc pour compléter notre tableau de chasse. Ce n'est surement pas la meilleure période
pour le visiter. De plus, il est bien moins "sauvage", plus aménagé
que les autres parcs que nous avons fait jusqu'à présent. Nous devenons
surement un peu difficiles car nous avons quand même croisé girafes, éléphants,
chacals, autruches, hippos, crocos, waterbucks, babouins, impalas, zèbres mais
pas les hyènes que nous cherchons toujours.
Le lendemain, nous traversons le
parc, cap au nord, direction Sinamatella. Moins de monde dans cette partie du
parc. Le midi, nous déjeunons en bordure white pan en observant une maman hippo et son petit.
L'après midi, nous apercevons deux éléphants traversant la piste. Nous stoppons
à une trentaine de mètres d'eux car ils montrent quelques signes d'agacement. Un
autre éléphant arrive sur notre gauche, un quatrième arrive sur notre arrière
gauche. Celui ci fait une première charge de sommation. Nous décidons de reculer
gentiment afin de les laisser passer. C'est à ce moment qu'un petit décide de
traverser derrière nous. Nous sommes en fait au beau milieu d'une grande
famille et la mère du petit voyant la scène charge à nouveau. Il est temps de
s'extraire de là, plein gaz, heureusement celui sur notre gauche prend peur et
fait demi tour.
Sinamatella est un camp perché
sur une colline. De notre emplacement, nous avons une superbe vue sur le parc où
circule de nombreux animaux. Le gardien nous informe que les hyènes viennent
toutes les nuits. Cela aurait pu être notre chance d'en voir mais ce soir nous
ne les aurons ni vu ni entendu.
Ce soir, le téléphone satellite sonne mais ce
ne sera pas pour une bonne nouvelle, nous apprenons le décès de la grand mère
de Micka. Soirée pensive autour du feu. Pas facile d'être loin de sa famille
dans ces moments là.
Le lendemain, nous décidons de
quitter le parc par le nord en passant par Robins Camp et Matetsi Safari Area.
De retour sur la route, nous retrouvons nos petits vendeurs. Nous leur
achetons, épis de maïs, pastèque et fruits inconnus mais maintenant testés et
approuvés.
Nous sommes maintenant de retour
dans la civilisation à Victoria Falls ou nous retrouvons internet et les
touristes que nous n'avions pas eu depuis Bulawayo.
23/04/2014 : Victoria Falls
Dans cette ville tellement touristique,
il y a forcement tout les vendeurs de souvenirs qui nous accostent dans la rue.
Il y aussi des boutiques sympas mais avec des prix attrape touristes.
Ce matin nous allons voir les
chutes Victoria. Nous y trouvons pleins de français ! Dont un avec qui nous
discutons un peu. Ca fait du bien de parler francais ! Lui et sa famille vivent
en Allemagne et sont deux semaines au Zimbabwe pour voir des amis vivant à
Harare. Ils en profitent pour visiter un peu le pays.
Les chutes sont superbes, il y a
énormément de débit en cette saison ce qui provoque une énorme brume. D'ailleurs,
avant que Livingstone les baptise du nom de la reine, les locaux les appelaient
"Mosi-oa-Tunya" ce qui signifie "la fumée
qui gronde". A certains endroits, la brume et les rafales de vent provoquent
des pluies à grosses gouttes. Nous sommes trempés, heureusement qu'il fait
beau. De retour au camping, nous faisons sécher nos chaussures, nos vêtements
mais aussi nos dollars.
Après déjeuner, nous nous posons
au camping pour mettre a jour le blog. Il y a un peu de boulot depuis le temps.
En fin d'après midi, nous nous
promenons en ville et décidons d'aller au craft market (marché de souvenirs).
Nous croisons un policier (ZRP tourist police) qui tient à nous accompagner et
nous explique que les premiers vendeurs ne sont pas ceux qui fabriquent les
souvenirs mais simplement des revendeurs. Ils nous emmène donc au
"vrai" marché. Celui ci n'est pas très attractif car il est au fond
d'une impasse, derrière les magasins et ressemble à un bidonville avec ses tôles
ondulées. Il y a aussi des phacochères qui fouinent de la nourriture juste à
coté. Hier ils étaient sortis en fin d'après midi d'une grosse bouche d'égout
pour se retrouver en plein milieu d'un carrefour de la rue principale. Ca c'est
local. Retour au marché, ici nous pouvons observer les artistes à l'œuvre. Nous
discutons un bon moment avec l'un d'eux qui réalise les finitions d'un article
en bois. Nous parlons économie, politique et comparons nos deux pays. C'est intéressant
car il analyse bien son pays. Nous parlons aussi voiture, nous comprenons enfin
ce que sont ces Toyota un peu bizarres. Ce sont en fait des copies chinoises.
Elles sont importées d'occasion en Tanzanie puis rapatriées par la route. Il
est possible d'en avoir une à 3000$ mais elles sont souvent en panne. Nous
repartirons avec l'article qu'il travaillait pendant notre discussion.
Tower Burger et sa compotée de courge du pays
Une Yaris chinoise
On commence à avoir fait du chemin, le cap des 10 000km est passé
La suite coté Zambie
Salut Nathalie. Quel changement de décor après le Botswana ! On dirait certains coins du sud-est du Massif Central, mais avec une lumière et des couleurs plus luxuriantes. Pour le rhinocéros console-toi, il vaut mieux ne pas le voir du tout que le voir de trop près. Bonne continuation, je te passe Jérôme : coucou nathalie.;c'est jérôme ,le mec le plus connecté de la terre......je profite donc d'être chez lionel pour regarder vos photos .quel dépaysement ! j 'ai aussi regardé quelques-uns de vos autres voyages et ça me donne quelques idées de future destination. bonne continuation et à je ne sais pas quand.
RépondreSupprimerOui le Botswana est un pays plat alors que le Zimbabwe est montagneux, on est souvent à plus de 1000 mètres. C'est un pays superbe.Le Zimbabwe est une bonne destination à faire en vélo de route si tu n'as pas peur de te faire manger par un camion !! Il faudra que Jérome me dise quelle destination le tente dans nos autres voyages !!
SupprimerVoici les dernières nouvelles des aventuriers :
RépondreSupprimerMickaël et Nathalie vont bien. Ils font le tour du Zimbabwe. Ils ne peuvent pas mettre de nouvelles informations sur leur blog car ils n'ont pas trouvé d'endroit où se connecter à internet. Dès que possible, ils le feront. Soyez patients !
Bonjour Sylvie,
SupprimerMerci beaucoup pour l'info, je suis rassurée :-)
Bon week end
Mickaël et Nathalie ont séjourné à Matusadona au bord du lac Kariba. Ils se dirigent vers Hwange puis Victoria falls. Ils sont ravis et ont eu de bons contacts avec la civilisation. Ils vont bien mais ont un petit problème mécanique : roulement de roue qu'ils vont réparer quand ils seront à Livingstone.
RépondreSupprimerNous sommes de retour dans la civilisation depuis hier. Nous sommes à Victoria Falls où nous trouvons enfin internet. C'est payant mais ca fonctionne ce que nous n'avions pas vu depuis Bulawayo. On vous raconte tout ca.
RépondreSupprimerenfin des photos ! Elles sont superbes. Dans le fruit vert, il faut manger l'intérieur où il y a les graines ? Et c'est bon ? Tu ne fais pas dans le détail pour découper ta citrouille !! Les scorpions n'essaient pas de se faufiler dans le def ? Cela ne doit être rassurant d'être chargés par des éléphants !!!! Bisous
RépondreSupprimeroui il faut manger à l'intérieur ou il y a les graines. C'est bon mais ca ne plairait pas à beau papa car ca ressemble un peu au kiwi. En tout cas c'est raffraichissant.
RépondreSupprimerNous n'avons vu qu'un scorpion. Je pense qu'ils ne peuvent pas rentrer dans le 4*4 par contre les araignées oui.
Les éléphants font souvent des "fausses" charges pour tenter d'impressionner leurs adversaires. Mais il faut savoir reculer avant la "vraie" charge.
Ahhh, voici les nouvelles tant attendues, chouette !
RépondreSupprimerLes paysages sont super jolis, très verts et valonnés. Micka, on te prépare une omelette "maison" à votre retour, avec des vers bien de chez nous !
Les singes semblent apprécier le def, ils tentent d'analyser la conception de ce cube d'alu venu d'un autre continent ! Ça les change des 505 break "à peine rodées" :-)
C'est bon pour l'omelette, je m'en passerai. Au retour en France je me fais un régime charcute/fromage/pinard !!!
SupprimerOn vous fera un petit reportage sur ce qu'on mange, y'a des hauts et des bas.